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The Last Year of the Second World War

The Last Year of the Second World War 1944–1945 in the Reichsgau Sudetenland and the Reich Protectorate of Bohemia and Moravia

Review by Pascal Schneider 

The 27th colloquium in the Archives of Ústí nad Labem, a town in northern Bohemia, named Aussig from 1938 to 1945 in the Reichsgau of the Sudetenland, could finally take place on 21 and 22 October 2021. Originally scheduled on 21 and 22 May 2020, it had been twice postponed due to the COVID-19 pandemic. The 27th edition of this regular event was characterized by a considerable diversity of its organizers. The colloquium, which took place at the Ústí nad Labem City Museum, a colossal building next to the North Bohemian Theatre of Opera and Ballet, not far from the Peace Square, was organized by the Institute of History of the Faculty of Philosophy of the Jan-Evangelista Purkyně University (FF UJEP) and the Institute of Slavic-Germanic Studies UJEP in Ústí nad Labem, in cooperation with the Archives and the Museum of the city, the Society for the History of Germans in Bohemia and the Collegium Bohemicum.

The theme of this year’s event, The Last Year of the Second World War 1944–1945 in the Reichsgau Sudetenland and the Reich Protectorate of Bohemia and Moravia, was explored by fifteen specialists from Liberec, Litoměřice and Prague, not to mention five local speakers from Ústí nad Labem, and one from France, associated with the CEFRES. As archivists, museum managers and academics, they were presenting their latest research or discoveries, particularly in unpublished collections or rarely used archives. The topics discussed were very diverse and often complementary, concerning both economic and military but also political and cultural issues. In addition, there were rich monographs presented by several witnesses, some direct actors of these events included.

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Forum Recherche du CEFRES

Le blog du Centre français de recherche en sciences sociales (CEFRES) sera plurithématique et suivra les axes de recherche développés dans le centre : histoire, mémoire et sociétés, partis et institutions politiques, méthodes en sciences sociales, musées, frontières et migrations, minorités, corporéité. L’ouverture des différents thèmes se fera progressivement. Dans un premier temps, il s’agira de la discussion sur les « lois mémorielles ».
Le CEFRES organise des séminaires et des conférences et souhaite poursuivre par son blog les échanges initiés. A cette fin, les conférences les plus significatives sont enregistrées et seront disponibles sur le blog ainsi que les contributions des participants qui le souhaitent. Il s’agit aussi d’offrir une plateforme où pourront être réunies les informations transmises par ceux qui veulent participer à ces débats (mise en ligne de textes, renvois à des documents déjà accessibles sur d’autres sites, bibliographies…).

Museums and their Publics in the Modern World

Robert Fox CEFRES 2010
Robert Fox, CEFRES, 12.10.2010

Le mardi 12 octobre, avait lieu au CEFRES une conférence de Robert Fox (Université d’Oxford professeur invité à l’Université polytechnique de Prague de septembre à octobre 2010) organisée par le CEFRES en partenariat avec la Faculté d’électricité de l’Université polytechnique de Prague.

Robert Fox a soulevé la question de l’utilisation des expositions interactives destinées à la jeunesse dans les musées scientifiques en la replaçant au sein de l’évolution des missions qui ont été assignées à ces institutions depuis leur fondation. Il s’est appuyé sur les exemples du Science Museum de Londres, du Museum of the History of Science d’Oxford, du Conservatoire des arts et métiers ou du Palais de la découverte à Paris. Les musées scientifiques avaient à leurs débuts un rôle pédagogique bien défini (Fox souligne le cas du Deutsches Museum de Munich ou du Technisches Museum de Vienne) qu’ils perdirent avec la naissance d’institutions spécialisées dans l’enseignement des techniques. Ultérieurement, la mise en scène de la science est un point fort de la muséographie scientifique (exemple du Palais de la découverte à Paris). La Cité des sciences et de l’industrie de La Villette représente en revanche l’exemple d’un musée sans collection, où la science, les techniques et l’industrie sont présentées en tant que telles ou, par exemple, en relation avec l’art. Les musées monothématiques ont aussi été envisagés tels celui fondé par EDF à Mulhouse (Electropolis) ou les musées tchèques comme le Muzeum PRE à Prague, ou le musée Križík à Plánice. Aujourd’hui, ces institutions souffrent d’une sous-estimation de leur travail de recherche scientifique et de transmission du savoir au moyen des expositions.

 La discussion a permis à un public divers (techniciens, enseignants, responsables des musées) de s’exprimer sur les questions d’organisation, d’administration et de financement des musées techniques et de la place que les collections occupent en leur sein.