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Crisis and Renewal in the History of Political Thought

A Conference report by Martin Pjecha

The conference “Crisis and Renewal in the History of Political Thought”, hosted in Heidelberg 11-13 October, 2018, was the fifth conference organized by the European Society for the History of Political Thought (ESHPT, https://europoliticalthought.wordpress.com). The Society itself, founded in 2009, intends to function as a platform for international academic communication between established and young academics on the vast field of “political thought”, broadly defined. To this end, it has organized events, workshops, publications—the most recent being László Kontler and Mark Somos (eds.), Trust and Happiness in the History of European Political Thought (Leiden: Brill, 2017)—and biannual conferences. The latter have all been thematically-focused on issues like citizenship, constitutions, and this year’s crisis, a term linked to sudden change and opportunity in politics.

                The conference’s program represented quite well a broad chronological framework, with papers devoted to authors of the ancient, medieval, early-modern, and modern periods. Yet the focus of the conference clearly lay in the two latter periods, particularly in the early-modern and Englightenment leaning into the modern. It could be argued that some organizers relied on a particular understanding of political thought, evidenced by the weak representation of medieval thought, political theology, and political thought from outside Europe in general; such welcome additions would more fully fulfill the conference’s desire to exhibit the field’s current research trends on a global scale.

                Shortcomings in scale and focus aside, the conference was of quite high quality, with both presenters and audience engaging in thoughtful and well-informed discussion. A part of this may be explained by the proportion of established academics and emeritus scholars in the program; this was by no means a graduate conference. This brings us to the question of the goal and identity of the conference and the ESHPT moving forward, which can either highlight its current strengths in more traditional political thought, or expand its scope to a more precarious but representative notion of global political thought, with the accompanying necessary inclusion of disciplines like religious studies and theology (among others). This conference was clearly an attempt to do both, a challenge which it met with varying success, despite its high intellectual quality.


Michaela Passini : L’œil et l’archive

Michaela Passini : L’œil et l’archive. Une histoire de l’histoire de l’artParis, La Découverte, 2017

compte rendu par Adéla Klinerová (EPHE / FF UK)

Michaela Passini est ancienne élève de l’École normale supérieure de Pise et elle est actuellement chargée de recherche au CNRS, à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine. Elle est spécialiste de l’histoire de l’histoire de l’art, précisément le sujet du livre, et spécialiste aussi de l’histoire des musées et du patrimoine. L’œil et l’archive est sa troisième publication à titre individuel, après La fabrique de l’art national. Le nationalisme et les origines de l’histoire de l’art en France et en Allemagne (1870-1933) et La correspondance allemande d’Eugène Müntz. Aux origines de l’institutionnalisation de l’histoire de l’art, parus tous les deux en 2012. Leurs sujets étant proches, ces deux ouvrages résonnent dans certains chapitres de L’œil et l’archive, lorsque l’auteur retrace l’histoire transnationale de l’histoire de l’art : elle s’interroge sur l’histoire et l’évolution de la discipline depuis son institutionnalisation dans le dernier tiers du XIXe siècle, jusqu’au moment de sa refonte dans les années 1970. Continuer la lecture de Michaela Passini : L’œil et l’archive

Annette Wieviorka : 1945. La découverte

Annette Wieviorka, 1945. La découverte, Paris, Points Seuil, 2016, 281 p. (1ere éd. Seuil, 2015)

Compte rendu par Florence Vychytil-Baudoux (EHESS / CEFRES)

 

Avec 1945. La découverte, Annette Wieviorka, historienne spécialiste de la Shoah, embarque le lecteur dans la jeep de Meyer Levin et d’Eric Schwab pour un périple à travers l’Allemagne d’avril à mai 1945, à la suite de l’armée américaine. Continuer la lecture de Annette Wieviorka : 1945. La découverte

M. Leibovici et A.-M. Roviello : Le pervertissement totalitaire

Martine Leibovici, Anne-Marie Roviello, Le pervertissement totalitaire. La banalité du mal selon Hannah Arendt. Paris, Kimé, 2017, 351 p.

Compte-rendu par Marion Munch

Le pervertissement totalitaire. La banalité du mal selon Hannah Arendt, co-écrit par les philosophes Martine Leibovici (Université Paris VII) et Anne-Marie Roviello (Université Libre de Bruxelles) et publié en 2017 aux éditions Kimé, porte sur Eichmann à Jérusalem, ouvrage de la philosophe allemande Hannah Arendt, et sur les débats que cet ouvrage a suscités dès sa publication en 1963. L’objectif proposé par les deux auteures est de restituer la pensée exacte de Hannah Arendt, dont certaines idées ont été mal comprises ou déformées, en reprenant les différents points d’Eichmann à Jérusalem qui ont été discutés, voire contestés. Continuer la lecture de M. Leibovici et A.-M. Roviello : Le pervertissement totalitaire